Que n’ai-je eu Fiat 500 !

Que n’ai-je eu Fiat 500 ! j’ai laissé fuir le temps…
Elle m’aurait menée vers un pays rêvé
Peint de mille couleurs, de senteurs, de musées.
Hélas ! J’avais vingt ans et n’avais pas d’argent.

Que n’ai-je décidé de te prendre à crédit
Pour la première fois visiter l’Italie,
La lumière de Florence et Fra Angelico,
Me poser au soleil et prendre un expresso.

J’aurais pu visiter cette Rome éternelle,
Flâner dans les musées, arpenter les ruelles
Et jeter quelques pièces au fond de la fontaine
Pour exaucer mes vœux et soulager mes peines.

Jamais je ne verrai les canaux de Venise,
Qui lentement se meurt, et soupire, et s’enlise,
Traverser la lagune jusqu’à Murano,
Passer le Rialto sur un vaporetto.

Que n’ai-je eu Fiat 500 ! j’ai laissé fuir le temps…
Hélas ! J’avais vingt ans et n’avais pas d’argent.

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