Quel sens , être là toujours et encore dans ce sentiment qui vous amène et vous ramène sans cesse à ce constat d’être si proche de cette limite de l’inutile
et y retourner quand même avec vos mots qui jour après jour s’amoncellent en reste de phrase
et oser penser quand même qu’en être si proche vous maintient quand même dans l’utile.
Lui parler, encore sans savoir si vos mots sont justes, écouter sa douleur, celle d’une mère orpheveuve. Orpheveuve, car il n’existe pas d’autre terme, elle n’est ni veuve, ni orpheline elle est en souffrance de la perte d’un fils.
Et un jour entendre son rire, un instant et dans ses silences percevoir ses larmes.
Et pour ce rire et pour les larmes de ses rires. Demain lui parler encore …
Il n’y a rien de plus douloureux que la perte de son enfant, et il n’y a rien que l’on puisse dire vous l’avez fait pourtant avec beaucoup de délicatesse, merci
Très beau petit texte si empathique et sensible.