Quelle idée que de vouloir parler en verlan ! La mode est dépassée et ça ne colle pas à ton image. Pour sûr, tu vas te ridiculiser…
Moi je me dis que sortir de sa zone de confort de temps en temps peut faire du bien. Je ne sais pas chanter mais je chante, je ne sais pas danser mais je danse, je ne sais pas faire d’humour et je ne fais pas d’humour, l’exception confirme la règle. Tous les champs du possible s’ouvrent à moi… Un petit verre me remonterait bien le moral, une ou deux lampées de derrière la cravate pourraient me donner quelques idées, pas au point d’être torchée sinon mon texte n’aura ni queue ni tête et pourquoi pas ? Oui, ce mode d’expression fait bien partie de la littérature. Je me veux d’être chébran, j’en ai marre que l’on me dise coincée et je vais me lâcher pour faire voir à tous ces cons à quel point je suis ulcérée. Ne voient-ils pas mon originalité ? Ma dévergonderie ? Il faut creuser un peu, me découvrir, m’amener à exprimer mon jus. Je ne vais pas torcher mon écriture, je veux la peaufiner. Toutes les langues sont belles, si elles existent c’est qu’elles sont utiles pour les peuples qui les utilisent. Tout d’abord pour se comprendre, ensuite pour faire sortir de soi ses pensées, l’essence même de son âme. Prendre son temps, teuvi !
La bousculade des mots, apaise les contradictions, frappe fort les esprits. Pourtant, je ne vais pas me faire refourguer un concept sans l’avoir expérimenté quand même. ! C’est là qu’AlgoMuse est fortiche, il y a dix minutes de ça, je ne savais pas quel thème choisir, si j’avais quelque chose à proposer et là je saupoudre des mots à l’envers. Je ne mourrai pas idiote aujourd’hui j’ai pondu une bafouille en moins de temps qu’il faut pour le dire, un truc de ouf, qui l’eut cru ?
Génial ! J’adore. J’étouffe de rire… Merci, ça fait du bien.
En plus, c’est bien écrit (en français, comme je dis parfois), et l’on sent poindre une touche d’ironie déjà philosophique par ci par là…
Une vraie gourmandise pour moi ! Merci encore !
PS [à mon précédent commentaire] : L’AlgoCru est à mes yeux le plus difficile des algodéfis ; techniquement parlant, j’entends, c’est-à-dire “systémiquement” parlant (et non littérairement…).
Vous résolvez l’équation en la mettant en abîme d’elle-même (ma lecture). Vous ne cédez pas à la facilité mimétique qui consisterait à feindre de s’immerger dans un monde étranger. Non, vous l’intégrez dans le vôtre pour le mieux digérer (normaliser ?)…
Sincèrement, je découvre quelque chose ici. Quelque chose qui me donne à réfléchir. Arf ! J’adore réfléchir (notamment aux mécanismes de l’innovation…). Merci encore !
Ah oui, alors, j’ai adoré! Moi aussi j’ai mis longtemps à me mettre aux Algocrus et pourtant Pierre Perret était mon quotidien lorsque j’étais gamine, ainsi que “La Méthode à Mimile” et j’aime tout autant Renaud. Oui, superbement écrit, un grand moment de plaisir que je relirai avec bonheur. Merci!
Excellent