Tabassé par 7 sangliers qui marchaient sur leurs pattes antérieures, un chasseur porte plainte.

Mercredi matin, monsieur Y se rend au lieu dit de la table d’orientation à Chantilly. A peine garé, le malheureux quinquagénaire se retrouve encerclé par une horde de sangliers skinhead, belliqueux, et surentrainés.

Selon les dires de ce dernier, deux d’entre eux se sont juchés sur leurs pattes arrière pour lui décocher une droite en pleine face avant qu’il ne s’écroule sur le sol. 

C’est un automobiliste qui a vu s’éloigner les porcs sauvages.  Le témoin encore choqué relate que les sangliers avaient quelques poils hirsutes sur la tête: 

« Il ne manquait qu’un perfecto et quelques piercing pour parfaire le tableaux. Ils roulaient des épaules, l’air satisfait, tels des caïds de banlieue, après un règlement de comptes!».

Le plaignant, négociant en produits capillaires, vient de mettre sur le marché une toute nouvelle brosse prometteuse en poils de marcassin.  Les investigations pourront nous confirmer  s’il existe un lien de cause à  effet.

La brigade des eaux et forêts, les gardes chasses et les vétérinaires de Maison-Alfort prennent  l’affaire au sérieux. Ils sont unanimes. Jamais, le porc sauvage n’a exprimé avec autant de finesse et de précision sa capacité à mimer les travers belliqueux et revanchards de l’humain. 

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