Bien faire obscurément son devoir et se taire,
Et jusqu’au firmament s’étioler dans l’amer
De perdre ses parents et perdre ses enfants !
Car c’est l’homme-étalon qui pose ces jalons
Du mouroir planétaire, cimetière ardent
Où il perd ses repères, où, de sa vie… fait don.
Paumé de chez Paumés, il s’accroche à l’image,
A la fémininité, à la maternité,
Il se donne au mirage d’un cliché… peu sage.
Ce qui s’écrit ici, c’est le passé de l’Homme.
La femme le transcrit dans la langue usurpée
Qu’il lui aura prêtée, à l’instar de La Pomme.
Ouh là, nous touchons à la “philosophie biblique”, je veux bien discuter de mon ressenti plus tard mais la journée a été lourde. Très intéressant, ce texte.
Merci Sklaera.
“Philosophie biblique” ? Les deux termes ne sont-ils antagoniques ? La raison et la foi… (sourire)
Non, non, (malgré “La Pomme”) ce n’était pas l’intention en tout cas.
J’ai tenté d’y mettre un peu d’anthropologie, de philosophie sociale (de “wokisme” ! Arf !…), et beaucoup, paradoxalement (peut-être) de “féminisme” ((!) “Arf ! encore…”), dans ce petit poème. Et c’est aussi un “texte” éminemment politique à l’aune de notre actualité.
Alors, on peut en parler, bien sûr. On peut (“doit” ?) parler de tout, a fortiori sur l’Algo. Mais… méfiez vous ma chère amie, celui-ci est “lourd de chez lourd“… (plein de pièges). Je ne suis pas sûr d’être prêt à beaucoup de concessions…
Mais toujours prêt à dialoguer, bien sûr 😉
Et en tout cas, encore une fois : merci ! Grâce à vous, j’ai un peu moins l’impression de prêcher dans le désert…
Merci pour ce commentaire explicatif dont j’avais besoin. Je viens de relire ce poème et je comprends mieux grâce à ta réponse, @Guillaume du Vabre ( @algo ).
paumée par la pomme ! j’aime beaucoup le féminisme, si, si