Hier il m’en souvient, je fis un rêve  heureux 

dont le souvenir seul eut suffit à ma vie.

je respirais la paix et le parfum sauvage

d’une liberté crue.

J’étais un être pur, essentiel à moi même.

Aucun mot ne saurait sans contraindre vous dire.

 

Hier, il m’en souvient, assise dans la cuisine,

à prendre mon café, à beurrer mes tartines,

j’ai vécu la douleur du souvenir perdu. 

L’éphémère onirique n’avait pas survécu.

 

Apprivoiser les rêves, ne pas les contenir

Offrir à notre vie, d’en connaître plusieurs.

Et garder pour ce soir, cet espoir un peu fou, 

de vivre un autre rêve,  un autre rêve, heureux. 

5
0
L'auteur-trice aimerait avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x