Je suis un chat qui ronronne au coin du foyer
Je suis celle qu’il ne faut surtout pas aimer
Lorsque je n’y tiendrai plus je vais m’en aller
Car en toi je ne peux plus confiance placer.
Tu mens tu bois en dérision tu tournes tout
Et chaque fois j’ai trop peur de prendre des coups
Tu oublies que ce monde est totalement fou
Pour cela pas difficile il faut être soûl.
Il est bien loin le temps de nos premiers émois
Celui où je ne voyais plus qu’à travers toi
Depuis j’ai vécu tellement de nuits d’effroi
Notre quotidien est un grand n’importe quoi.
Dieu sait qui tu seras au réveil le matin
Ni si je voudrai encor te prendre la main
Lassée de nous voir nous déchirer pour des riens
Pour nous deux pas sûr qu’il existe un lendemain.
Et voilà ! c’est toujours la même chose… on rêve, l’humeur coquine et sans avertir, le subconscient prend le pouvoir et va fouiller au plus profond, et ça dérape !
mais c’est beau.
Eh oui, étrange, non? Bon, tant que je ne vous ai pas sapé le moral, à @Guillaume du Vabre ( @algo ) et vous-même, ça va! 😉
Je dirais… “poésie réaliste” ; antagonique ? Et alors ? On est sur l’Algo, non ?
J’expliquerais… Mais je n’en ferai rien, ce serait impudique.
Merci en tout cas de ce beau poème, Sklaera.