Comme un rameau jauni qui flotte au fil de l’eau,
comme un rameau jaunit qui flotte au fil de l’eau
Comme un vieux film muet,
aux jaunis d’un temps altéré,
de ses hiers élimés,
sous ruptures d’usures,
rompt et s’arrête.
Sur un dernier rayon de lumière,
s’écoulent ses dernières nuances.
Sous un pommier en fleurs,
Corps étendu aux bercements,
de cette prairie en fleurs,
son regard flou aux larmes de brume,
vers son bras étendu,
dans sa main, loin, entre-fermée,
virevoltent et se posent ,
les éclats de ses fleurs roses,
au froid de son corps,
ils s’envolent et le quittent.
Que dire de plus qui n’ait été dit par @soph et @fransoaz ? C’est beau, très sensible, un peu abstrait (ce n’est pas une critique), cela m’a laissée méditative.
vous avez probablement raison, je part d’un rameau jaunit en passant par la rupture d’une vielle bobine de film en projection, pour terminer par cet homme qui se meurt.
Histoire de ruptures aux l’hypothétiques liens, je vous l’accorde.
Waouh… J’aime beaucoup. Il y a ce côté nostalgie et de légèreté dans lesquelles je me suis laissée emporter.
Merci, Sophie.
Sublime! On lui envierait presque son repos!
Poussé par le froid de son corps
le quitte, sa vie, par sa main loin
virevoltent ses derniers pétales,
blancs, aux pâleurs de son être.
Merci ,Fransoaz