Ce matin, cet algomix me met la tête à l’envers. Que faire avec un groom dans un château fort ? Je réfléchis. Je fouille ma mémoire. J’embraye mon imagination. Rien ! Pas la moindre idée, pas le moindre mot sous ma plume.
Bon sang ! L’I.A. ! Eureka ! Mon amie ! raconte- moi une histoire avec ces éléments…
Sauvée…

Je vous livre sa réponse :

L’histoire se passe en plein festival. Tout le gotha cinématographique est là.
Le Sire des Pierres-au-fond vient d’arriver. Il laisse reposer son cheval qui a des vapeurs à cause du long chemins caillouteux parcouru depuis le château fort et savoure, confortablement installé sur un faudesteuil ligne Roset, un long drink à l’hydromel dans les salons du palace.
Sa damoiselle avait déjà regagné le donjon et se reposait dans sa geôle en sirotant une cervoise.
Soudain, un dandy, vêtu d’une brigandine grand chic, haute couture, saute de son destrier, franchit en trombe le pont levis et enfonce la porte tambour de l’hôtel d’un coup de bélier tout en dégainant son arbalète. Son casting, pour un rôle dans une saga télévisée sur le moyen âge, s’était mal passé et il est prêt à ouvrir les hostilités avec le Seigneur qui lui avait mis une entrave pour faire échouer son projet.
Le groom guetteur, du haut du mâchicoulis, sa kalachnikov posée dans une ouverture, envoie un SMS au concierge qui bloque aussitôt ce malotru dans une empoignade efficace et lui serre le cou avec un attrape-coquin.
L’apprenti comédie, enfermé dans une oubliette, éclate en sanglots. Puis il s’étouffe dans un énorme et tonitruant fou-rire en pensant à la seule phrase qu’il aurait dû prononcer dans cette saga : « On ne rit jamais si fort, si longtemps et si haut, que lorsqu’on veut cacher sa douleur ».

Merci I.A., mon amie.

Quelques jours plus tard :
Moi : – j’ai fait lire ton texte et tout le monde se moque de moi
Réponse I.A. : – j’ai rédigé un texte avec les mots que tu m’as transmis. Désolée.

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