Au matin à Venise, le canal est unique
Quand viendra le soleil s’entr’ouvrira l’écrin
Dévoilant palazzi et campi byzantins,
Raffinement des ors et reliefs magnifiques.
Parcourant sans dessein une allée magistrale,
J’allai dans les ruelles y chercher des îlots,
j’y trouvai par hasard la tour du Bovolo,
Ouvrage en filigrane et colonnes à spirales.
Envahie par les eaux, chaque été piétinée,
Par des monstres marins souvent défigurée,
Un jour disparaîtront la Belle et sa lagune.
Ses joyaux sans égal nous ravissent ô combien.
Sera-t-elle épargnée d’une triste fortune ?
Pour qu’un ange la garde, invoquons le divin.
Bravo ! Vous nous faites voyager dans un lieu mythique.
Le sonnet n’est pas facile, n’est-ce pas ?
Je ne suis pas certain que AAB / ABA soit possible pour les tercets… Mais peut-être me trompé-je… Le cas échéant, corrigez-moi. Et si j’ai raison, je crois qu’il suffirait de remonter A devant B dans le deuxième tercet (et “ça” marcherait, sans rien changer d’autre…).
Ah oui ,? pourquoi pas le divin avant la fortune ! Dans mes “papiers anciens” j’ai
ABBA -ABBA puis CCD-EDE …il faut dire que je n’en fais pas beaucoup, pas facile, c’est vrai !
Pour avoir le sonnet mieux disposé (comme les vôtres) peut-être faut-il les copier en gras italique, je vais essayer …
?? (…)
Je voulais dire que le 4e vers du 2e quatrain est décalé d’une ligne alors que je l’ai collé sans cette particularité.
Du coup le sonnet prend une drôle d’allure !