Au matin à Venise, le canal est unique

Quand viendra le soleil s’entr’ouvrira l’écrin

Dévoilant palazzi et campi byzantins,

Raffinement des ors et reliefs magnifiques.

 

Parcourant sans dessein une allée magistrale,

J’allai dans les ruelles y chercher des îlots,

j’y trouvai par hasard la tour du Bovolo,

Ouvrage en filigrane et colonnes à spirales.

 

Envahie par les eaux, chaque été piétinée,

Par des monstres marins souvent défigurée,

Un jour disparaîtront la Belle et sa lagune.

 

Ses joyaux sans égal nous ravissent ô combien.

Sera-t-elle épargnée d’une triste fortune ?

Pour qu’un ange la garde, invoquons le divin.

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