Comme une mer, un jour de pétole,
aux vagues, si tristes, si molles
qui ne déposent sur la plage
que des silences sans souvenir,
que des histoires sans avenirs.
En ce matin de brume,
s’effacent du sable de cette mer sans âme.
le murmure de tes lettres,
le bruissement de tes mots,
la poésie de ton être.
Dans un creux de la dune
s’amoncellent les lettres orphelines,
de tes mots altérés aux instants passés.
Par instants brille, et s’allonge, et s’étale
le souvenir qu’il m’en reste
en lambeaux d’écumes vieillis.
A l’absence de tes mots,
le sable craque.
Les bernaches sont là,
mes pas sont si lents que je les dérange à peine.
Demain peut-être ?
Il y a beaucoup d’émotions et avec subtilité, j’ai voyagé entre lourdeur et légèreté, entre regrets et espoirs.
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Très beau poème plein de nostalgie et de belles images. Bravo.
Apprécié, d’autant plus, du fait qu’il vienne de vous, Mélanie.