À genoux, à genoux, à genoux sur la terre
Les simples, affublés du flambeau fertile
Croissent dans l’obscurité sur les traces des hommes
Pieds blessés sur les débris d’abîmes insécures
À genoux, à genoux, à genoux sur la terre
Certains hommes plus anodins encore vifs
Supplient tout autour, espérant juste la rosée
Mais les jours ont noircis l’espérance des anciens
Place aux simples moins persécutés plus reconnaissants
A genoux, à genoux, à genoux sur la terre
Voilà de beaux vers qui me rappellent la poésie de Yann-Bêr Kalloc’h, poète groisillon cher à mon cœur: “Ar en deulin” (“À genoux”)…