L’homme, pensif, attablé à la terrasse du café boit doucement sa pinte de bière, la repose. Il sort son agenda : rendez-vous mercredi 16 heures. Il est 18 heures. agacement. Il ne viendra plus !.
L’homme, de plus en plus morose, termine sa bière. L’homme s’ennuie. Il part. Il reviendra demain à la même table. Il commandera sa pinte, tristement.
Le garçon de café ne pose pas de question, il sait la douleur de l’homme.
L’agenda se remplit de semaines en semaines : rendez-vous – mercredi -16 heures –
Rien ne le distrait, seule l’attente le ronge. Tout est gris. L’homme est gris. Le ciel est gris. Le platane de la placette se prépare à l’hiver. L’homme sursaute, il croit l’apercevoir. Mais non. Il se trompe. 17 heures, Il s’en retourne avec sa solitude et son chagrin.
Il pense aux jours heureux ou chaque jour, à 16 heures, accompagné de son chien, le compagnon de ses galères, il rêvait à la terrasse du café.

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