Sonnet d’automne
Errances solitaires
Où la pensée s’évade
Je chante la ballade
Qui s’envole dans l’air
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Je rêve et je chemine
Le long de l’eau dormeuse
Tranquille et paresseuse
Le ciel fait grise mine
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Les bouleaux cousus d’or
Magnifient le décor
Feu d’artifice ultime
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Demain dans la froideur
Où plus rien ne s’anime
S’écouleront les heures
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