Tout commence avec le chant mélodieux des corbeaux sur le rebord de la fenêtre, croa croa croa et la Chariotte bringuebalante et grinçante du balayeur, gri gri gri
Signal de départ de la grande symphonie du matin.
Environ une heure de réjouissance alors que je n’aspire qu’à un peu plus de sommeil.
Mais voilà l’astre solaire se lève et ce n’est pas anodin.
Mon voisin, adepte de Ram chante ses mantras qui s’élèvent puissants mais surtout tonitruants.
Avec la lumière naissante les muezzins entonnent l’appel à la prière.
Effet domino, toutes les mosquées du quartier se mettent à brailler.
Il est 5:30, l’heure des premiers départs en gare.
C’est au tour des trains d’envoyer joyeusement un bon coup de sirène.
Les chiens n’ont pas résisté au vacarme, c’est l’heure de donner les nouvelles des alentours.
Tiré de son sommeil mon autre voisin passe à la salle de bains.
Alors commence le grand nettoyage de son système respiratoire… Raclements, reniflements et finalement expulsion de tout ce qui pouvait être coincé la dedans.
Voilà, c’est fini, le silence revient,
il est 6:30, c’est l’hiver
Et je vais aller me faire un café.
Comme pour votre texte “Kolkata” où vous nous aviez proposé une déambulation, je m’imagine sur le balcon d’à coté à partager le décodage de l’éveil de votre ville que vous me proposez.
Merci