Doucement nous berce le chant
Des galets roulant dans la vague.
Au ciel plane le goéland,
Avec insolence il nous nargue ;
Soudain résonne un cri puissant.
Dans les oyats chante la brise
Et la musique délicieuse,
Suave, nous met sous emprise.
Un groupe de mouettes rieuses
S’amuse dans les algues grises.
Quelques bateaux dansent dans l’eau
Et l’on entend claquer les voiles ;
Au plus haut flottent les drapeaux.
Sous les pins chantent les cigales
A l’unisson et sans repos.
Au soleil scintillent les dunes
Le sable chaud nous ensorcelle
C’est là notre unique fortune
Et la nature se fait belle
Nous attendons le clair de lune …
Il nous reste à imaginer à l’horizon les voiles colorées des bateaux…
Merci pour ce très joli poème, il y a une belle douceur dans le balancement évocateur de ces vers courts et le parfum iodé de la scène titille nos narines 🙂
J’y suis sur la plage vraiment, assise les pieds dans l’eau campée dans le sable chaud merci