Sur la route aux vieux calvaires.
Sur une route luisante et froide.
Sous une lumière de lune blanche.
Arc-boutés, l’épaule en avant,
têtes basses contre bourrasques suintantes.
Ils avancent, peineux , bras du char à banc à l’épaule.
Ils tirent et ses essieux couinent leurs hontes.
Elle était bien trop vieille, Espérance,
bien trop douce, pour finir ainsi,
en bordure d’un fossé à l’eau sombre et froide.
Demain c’est le leur qui commence.
Toujours une ambiance particulière à travers les images qui se succèdent au fil de la lecture. Merci pour ce séjour en Bretagne.
la Bretagne est aux portes de la Vendée à portée de houle.
Je suis née d’une mère bretonne et d’un papa “vendéen”… Que dire de plus?
J’aime beaucoup ce texte et tout autant l’image (forcément! 😉) mais n’y a t’y pas une petite coquille dans “vielle“? C’est bien “vieille” que vous vouliez écrire? Ah, les écrans…
Parfois, je relis dix fois mes textes et ce n’est qu’après les avoir publiés que je me dis “zut, je n’avais pas vu”. Bloavezh mat deoc’h, @Philippelettres !
Je vois que je ne suis pas la seule à ne pas voir les “fautes” si ce n’est le texte une fois publié !!
elles font parfois ce qu’elles veulent mes lettres, elles s’échappent et je les retrouve ou elles ne devraient pas être. rebelles, elles sont parfois.
Que vos mots soient libres et turbulents dans l’ordonnance de vos phrases poésies.