Je les regardais au loin s’approcher de leur destin
Ils avançaient avec insouciance ou peut-être par ignorance.
Ils glissaient sur ses voiles blanches, lentement,
Aussi lentement que le plaisir intense leur permettait
Se retenir encore pour profiter de ce moment
Retenir son souffle comme s’il arrêtait le temps,
S’abstenir de ne point faire un pas de plus
Un pas qui n’ait trace en l’histoire,
Que s’il est vécu en se laissant aller là,
Se laisser porter dans ses voiles blanches
Dans cette douceur au creux de ton ventre
De leur laisser cette liberté tant désirée,
Une liberté qui laissera des traces dans l’histoire
Dans notre histoire, dans ce toi et moi
Je ne peux plus me retenir alors lentement
J’accélère et j’entends nos deux corps crier,
Je les regardais au loin s’approcher de leur destin
Ils sont désormais maître de notre destin
Des mots d’une grande sensibilité posés avec élégance en périphérie de ce tourbillon de deux corps qui s’abandonnent et se donnent aux variations, d’aimer et d’être aimé.
Merci, Sophie.