Il n’y croyait pas encore, le p’tit épicier du quartier.
Mais oui, pourtant, il se l’était finalement envoyée, la fille à papa toute endimanchée et si mal peinturlurée!
Il avait dû user de moultes délicatesses, de maintes régalades, de mille mots suaves et alléchants et qui pourtant semblaient peser pour elle aussi peu lourd qu’une puce bondissante dans l’oreille flétrie d’un éléphant sourd.
Un peu poussif lui-même, il revenait sans cesse à l’assaut, comme insouciant des dommages subis par son cahier de charges.
Le dernier restaurant, somptueux et arrosé, la fit opter étrangement pour un premier baiser.
Trois flûtes de Champagne aidant, dans le dancing enfiévré, elle s’était décidée et vers son loft luxuriant l’avait emmené puis en peu de temps sur le canapé entraîné.
De ces ébats tout nouveaux, tout beaux, son souvenir du lendemain était déjà vague, mais il avait touché sa peau, lui avait offert une bague.
Trop fort🤣 la panne d’inspiration a vite été solutionnée ! J’adore « la puce bondissante dans l’oreille flétrie d’un éléphant sourd »😊
Ma Pie, c’est grâce à vous / toi (peu importe après tout). Je voulais apporter un peu de légèreté, un sourire, j’ai pris ce qui tombait sous ma main et en ai été très surprise.
Pour moi c’est toujours aussi mal parti mais j’attends la troisième vague algomusienne d’inspiration pour les retrouver tous les deux!
Une vraie réussite!
Merci. J’ai parfois du mal à verser dans l’humour et pourtant j’adore rire. Une journée sans rire est une journée perdue pour moi. Vous m’avez appris la fantaisie, l’imagination à son plus haut point, c’est génial.
Virtuose !
Le / la virtuose, c’est l’Algomuse…Pas moi.
Sinon l’épicier, je l’aurais délaissé.