Moi, je ne sais pas moi, mais quand même, le rose, c’est une couleur, non? Il n’y a que les roses pour dire le contraire. Et encore, elles n’ont commencé à la dire qu’après avoir été recolorées par les Hollandais… Mais les vraies, les vraies roses, ne sont-elles pas roses? 

C’est pourtant l’histoire d’une tulipe que je vais vous conter. Ou, devrais-je dire plutôt: d’un bulbe! Bulbe de tulipe évidemment…

Nous sommes au XVIème. Aux Pays Bas. L’enfer de Philippe II d’Espagne. 

Euh… Non, j’ai confondu, nous sommes alors au XVème, ou peut-être au XVIIème… Après tout, qu’est-ce que cela change? Non, oui, c’est définitivement le XVIIème… En France, nous avons LE Soleil… XVIIème je vous dis…

C’est un gamin. Un poissonnier. Il sent le poisson, c’est donc un poissonnier. Il désespère de jamais conquérir, euh…, non, de jamais pouvoir conquérir celle qu’il s’est donné lui-même comme “promise”. Remarquez qu’elle, elle n’est pas contre; enfin, elle aimerait être contre, mais pas contre l’idée…

“Trop pauvre”, jugent les parents de la belle.  

Et là, le miracle! Le couvent. Le couvent des bonnes sœurs qui cultivent les bulbes. Les bulbes fabuleux qui s’échangent déjà à florins d’or sur les marchés hollandais! 

Et notre poissonnier d’en voler un! 

Fortune faite, il enlève la belle, et tous deux s’enfuient vers l’Amérique! 

Bon, j’ai peut-être un peu mélangé car je ne vois plus pourquoi ils fuient alors que le problème est réglé. 

Mais bon, après tout, avec des roses, et des tulipes, et un roi, et un poissonnier et une belle, si le lecteur ne parvient pas à faire une histoire, est-ce ma faute?

En tout cas moi, je l’ai faite en 14 minutes! Et tout n’est pas rose…

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