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Qu’eussent-été Jules et Marie l’un sans l’autre et surtout sans ce tiers qui n’était plus?

La première sortie, la première née, Marie devint vite une joyeuse chipie, pleine de vie et effrontée.

De son sourire espiègle, de ses grands yeux bleu azur, elle attendrissait autour d’elle même les cœurs les plus durs.

Conquérante née, de la veine des “garçons manqués”, avec des riens elle savait s’amuser: cailloux, brindilles ou petits bouts de papier.

Mais surtout, surtout, toujours du coin de l’œil sur son frère elle veillait.

Car Jules, lui, c’était une autre affaire qui allait s’épaissir en mystère.

Enfant pudique et secret qu’un rien parfois agitait, difficile de dire dans quel monde parallèle il vivait.

De l’école il devint vite la risée, de ses tics on se moquait, dans le dessin et l’écriture il se réfugiait, s’absorbait, se délivrait.

Seule la nature dans son silencieux bavardage l’apaisait.

Jules était de loin mon préféré et ce lien depuis est resté.

De quelles ténébreuses souffrances utérines était-il issu?

Peut-on vraiment croire que son double soit mort à son insu?

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