Un entre deux
En cette grève d’un matin d’hiver
sa plage vous trouvait bien songeuse
elle vous y attendait, bien plus heureuse.
Une danse à la surface des flots, une danse sans matière.
Y subsiste encore votre peine d’hier.
Vous pensiez enfin toucher du bout des doigts,
cette main si proche, qu’il vous tendait encore.
Le vent se lève et forcit, s’envole le sable des dunes incertaines.
Il est temps de rappeler vos pensées vagabondes.
La houle enfle d’écume, il vous faut partir.
Partir, avant que, les embruns ne vous touchent,
en larmes salée de votre amertume.
Déjà l’archet touche les cordes.
Les mots ont gagné leur liberté, dénoués de leur chaîne ils sont devenus riches en émotions se laissant porter sur le haut des vagues. Ils ont cessé d’avoir peur et se laissent aller à mon plus grand bonheur.
Plaisir sonnait moins bien mais présent il est,. assurément.
Merci pour ces beaux textes.
Superbe comme toujours
Magnifique de sensibilité et de finesse, merci!