Un inconnu soudain s’est glissé dans la salle, il était souvenir de nos bonheurs passés. 

Il était à lui seul la tristesse d’un hier à jamais révolu, et la joie toute entière de l’avoir vécu. 

Une vie qui s’échappe pour un ailleurs commun dont on ne fait pas partie,  pas encore tout du moins, et qui revient à vous quand vous la convoquez sous une toute autre forme, voilà ce qu’il était.

Un inconnu si proche que je l’ai retrouvé dans le bruissement d’un arbre, dans la beauté d’une oeuvre, dans une note de piano, dans le salon feutré.

Il semblait vouloir dire à tous ceux qui l’aimaient: Vivez ; ayez l’amour, la colère et l’envie, cultivez la confiance, embellissez la vie. 

Un inconnu d’ailleurs qui pourtant vient d’ici. Un être qui n’est plus et pourtant…si.

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