Un soir

En silence, un soir, passive et oublieuse
Face au soleil pâle plongeant à l’horizon,
J’ai confié mon malaise à cette nébuleuse.
Emplie de nostalgie sans aucune raison,
J’ai fredonné un air d’une triste chanson.

L’obscurité cachait ce cadre familier,
Mes objets favoris n’ont pas pu m’apaiser.
Par la fenêtre ouverte naissaient les étoiles
Et la voûte endeuillée s’était illuminée,
Sur ma peau nue luisaient des gouttes de cristal.

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