Une mer de brouillard baigne les édifices

L’on devine pourtant les clinquants artifices

Des femmes dont les dents et les ongles sont peints.

Perchées sur leurs talons elles balancent les reins.

Elles n’aguichent personne et sont là pour rêver

D’être pour un seul soir des reines de beauté.

Elles ont décidé d’oublier la vie dure,

Ensemble, bien vêtues, pour avoir fière allure.

Parfois, elles s’interpellent, elles ont soif de rire,

Racontent mille choses et gentiment s’admirent

Il se fait tard alors, il est temps de rentrer,

Se promettent ensemble de recommencer.

Elles attendent en grappe le dernier métro

Pour rejoindre le gîte où dorment les marmots.

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