D’ailleurs, qu’est-ce que c’est, une Algomuserie ? Tout le monde sait bien qu’une Algomuserie, cela n’existe pas ! Il n’est guère que les bergers de Provence Verte pour en parler. Ils prétendent tenir l’histoire de leurs moutons. Hum… Il est vrai que certains moutons, parfois, quand ils sont bien dessinés…
Enfin, selon leurs dires, ce serait une sorte de maison d’apprentis-écrivains, une résidence de jour, disent-ils, que l’on trouverait sur une toute petite planète, très lointaine. On y rencontrerait des enfants, qui s’entraîneraient à écrire des choses tout inventées ; des plus grands aussi, qui « slam’oseraient », et même des anciens, qui « bio’grapheraient »…
Bref, toutes sortes de bidules totalement imaginaires que, sur cette planète lointaine, l’on ferait avec des mots et de la créativité. La « créativité » ? C’est une plante qui ne pousse que là-bas, disent-ils encore. Bien cuisinée, elle permettrait de faire des essais, des nouvelles et des romans qu’on lirait dans des trains, ou le soir, à la veillée… Ne sont-ils pas fous, ces bergers de Provence !?
Et vous, qu’en pensez-vous ? Pour moi, c’est simple : ils croient encore aux contes de fées, ces sacrés bergers !…
À moins, peut-être, que l’on devienne tous bergers ? Alors, cette Algomuserie, nous pourrions la créer !?
Je crois encore aux contes (ils sont les outils de mon métier !!) ; j’ai juste arrêté de croire aux contes de fées (lol). En fait, je laisse facilement mon enfant intérieur s’inviter dans ma vie d’adulte.
Juste le nom “Algomuserie” est une invitation à part entière.
Merci aux bergers de Provence d’avoir partager un peu de leur patrimoine…
Merci de votre compassion sympathique pour ce vieux fantôme (eh oui, trois ans déjà…) chère So.
Quant aux bergers de Provence, croyez-moi : c’est un mythe.
La littérature a cela de positif qu’elle nous incite à rêver d’un monde meilleur. Cela de négatif qu’elle nous prévient de le réaliser nous-mêmes…
La preuve ? : “D’ailleurs, qu’est-ce que c’est, une Algomuserie ? Tout le monde sait bien qu’une Algomuserie, cela n’existe pas !”
Vous le voyez bien, rien n’a changé…
“Cela” n’existe pas, hélas.