Regarde : as-tu des yeux ?… Ces millions d’étoiles
Qui parsèment les cieux et qui tissent la toile
D’un Être fabuleux – né pour te gouverner -,
Ne sont-elles preuves de sa réalité ?
Enfin, m’écoutes-tu ? Je dis la Vérité
Simplement constatée, sans vouloir te berner.
Moi j’ai reçu l’onction et je porte le voile
Qu’on met pour la fonction d’influencer les ouailles.
Toi tu n’as que ta science et privé de la Foi
Tu ne peux croire en moi ; tu ères dans un monde
Où tu ne fais plus Loi ; tu t’accroches aux parois.
C’est que je suis modeste, me questionne sans cesse ;
Je cherche vérité, mais jamais… Vérité.
Ma science ne vaut rien face à ton palimpseste…