« Une pierre que l’on jette dans l’eau vive d’un ruisseau et qui laisse derrière elle, des millions de rond dans l’eau… »
Je tiens encore ta lettre d’une main pendant que je cherche mon mouchoir de l’autre. Je t’entends encore me chanter cette chanson ce soir-là. Tu me tenais la main pour me rassurer et m’aider à trouver mon équilibre en marchant sur les rochers. Je savais déjà que cet équilibre que tu m’offrais, ne serait pas que sur les rochers mais dans ma vie. Je t’aurai suivi les yeux fermés. C’est, sans le savoir, ce que j’ai fait. Tu m’as invité à m’asseoir, juste là, m’as-tu dit. Je souriais de cette précision. Et j’ai compris. Devant nous, une pierre scintillait sous les rayons de lune. Il y avait de la vie dans cette pierre. Tu m’as expliqué que c’était une pierre de lune. Elle était d’une rare beauté. Tu m’as raconté sa vie et ce qu’elle portait en elle. Le pouvoir d’adoucir le chemin pour donner la vie. C’était ta façon à toi, de me dire que tu voulais fonder notre famille. Tu m’as offert cette pierre qui se voulait être comme notre amour, éternel. Mais nous l’avons laissé s’éparpiller comme le sable dans la violence des vents salés.
Ce texte me touche énormément.
Merci
C’est l’effet des Moulins de mon coeur…