Encore une journée de silence et mon sommeil qui se fait absence,
À la place ces larmes silencieuses et malheureuses s’écoulent,
Comme d’habitude, je laisse, en refluant, sur ma lèvre morose,
Ces mots qui ne demandent qu’à sortir et que je ne peux que retenir.
Il est là, immobile pendant que je revis toute notre vie,
Tel un fantôme vagissant, on ne sait d’où venu, de ce passé,
Tyrannique, il ne prend aucunement pitié de ma longue misère
Tout au contraire, à la même heure depuis ces décennies
Il me fait revivre cette peine infinie, cette épreuve de la vie
Non, ce n’est pas de la servante au grand cœur dont j’étais jalouse
C’était de sa jeunesse et encore plus de ton amour pour elle.
Incapable de te dire que j’avais ouvert la porte sur vos corps emmêlés
Une porte silencieuse que j’ai refermé avec cette image gravée.
Ce sont des larmes d’une rare violence qui montent chaque jour
À l’heure où j’ai fermé pour toujours la porte sur notre amour.
“Incapable de te dire que j’avais ouvert la porte sur vos corps emmêlés
Une porte silencieuse que j’ai refermé avec cette image gravée.
Ce sont des larmes d’une rare violence qui montent chaque jour
À l’heure où j’ai fermé pour toujours la porte sur notre amour.”
Dans ces quatre là, tout est dit en fait..!
Merci, So
Mais tous les vers n’étaient pas écrits…
Merci 🙂
Assez étonnant et remarquable, mais ces quatre là, sont aussi à leur place au début du texte. Y aurait-il une explication à cela, Sophie ?
Une explication… Pas vraiment si ce n’est que je ne sais jamais comment je vais finir. Je suis incapable de savoir où je vais, je laisse venir.
@soph, pour moi c’est pareil et c’est très surprenant.