Coule la rivière
roulant ses eaux claires
étincelles de lumière
*
Chaos de rochers
mousse détrempée
soleil perçant la futaie
*
Chahut des enfants
plongeant bruyamment
dans l’eau fraîche du torrent
*
Cœur de ce pays
qui bouge et qui vit
c’est moi qui vieillis, pas lui
C’est le premier (haïku) ici qui m’inspire : les étincelles de lumière sont forcément une surprise.
Elle m’interroge…
Oui, c’est vraiment mon ressenti, ma vision, ce scintillement de l’eau, la transparence fragile des feuilles dans le soleil de cet été finissant…
Ou de cet “été indien” (coutumier chez nous quand le climat ne déraille pas et il ne l’a pas fait cette année) qui démarre juste…
le quatrième est plein de sagesse