Mon feu s’éteint, mon corps se languit sans aliment
Que faire pour avoir un nouveau souffle ?
Autour de moi aucune certitude
Ni en moi, alors je m’étends
Aucun signe de renouveau
Alors j’attends
J’ai trop traîné cette vie incertaine et mauvaise
Tel un animal sauvage, je tente chaque jour l’aventure
Le soir je me repose, mes yeux se ferment
J’imagine que tout est possible et si rien ne dure
Au réveil une lueur d’espoir et d’amour me reprennent
Je pars avec le courage qu’il reste dans mon ventre
Le flambeau ouvre pour un temps l’espace du temps
D’un temps dont je peux bénéficier, me ressourcer
Parfois, la lueur est si fragile que je ne vois rien
Tout semble s’effacer, ma mémoire vacille
Rien ne rime à rien comme cette litanie de mes maux
Je suis encore dure avec moi-même, est-ce bon signe ?
Je pose encore des questions, en suis-je encore digne ?
Enveloppée par le vent,
Poussée par quelque énergie puisée je ne sais où
La vie est plus forte pour le temps qu’il me reste d’une vie incertaine…
C’est ce que j’appelle “de la vraie poésie”. Celle qui me laisse rêveur, moi qui ne sait écrire que des vers.
Presque à chaque ligne, une émotion surgit !
Et moi, “Je pars avec le courage qu’il reste dans mon ventre” pour essayer de vous imiter…
Bienvenue sur l’Algo, Pajuline !
Belle écriture! Le propos “prend aux tripes”
Touché, il y a tant de force dans vos mots.
poignant et force poétique de ce texte qui m’atteint merci