Usant à l’envi leurs chaleurs dernières
Elles se retournent et regarde en arrière
Ces journées trop vite passées
Ces caresses trop souvent refusées
Ces larmes de ciel recueillies
Ne manquaient que les flocons fleuris
À la place, le flambeau d’enfer,
Juge par toi-même, ma chère
Regarde mes blessures à soigner
Je me suis brûlée à trop te regarder
Je pensais que tu me ferais briller
Je me suis, moi-même, ignorée,
À vouloir être une fleur de ton rosier
Alors que pâquerette je suis née,
Si j’avais compris que, moi aussi, j’étais
Un soleil mais pour les jardins et les prés

4
0
L'auteur-trice aimerait avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x