Le samedi, après un labeur de bagnard,

Il vous faut affronter le vide du dimanche ;

Vous traînez dans le soir, allez de bar en bar,

Un air de liberté, c’est là votre revanche.

Vous inventez un monde accoudé au comptoir

En trinquant et buvant pour chasser le banal

Avec ces faux amis qui ont perdu espoir

Vous vous étourdissez en fêtes bacchanales.

Après toute une nuit de larges beuveries

De fausses joies sublimes au parfum doux-amer

Tandis que dévorés de noires songeries

Vous vomissez alors cette vie de galère

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