POÈME DE FOUS

 

Sur cette île magique, rien ne semble anodin.

Si ce n’est que les fous

sont encore plus fous que la folie.

Les élans chassent la licorne, et la licorne flirte avec le loup.

Que dire du coq vaillant qui menace le renard. 

Et toi de ton, si pénétrant, regard,

tu chasses les nuages,

Mais ta pensée qui toujours vagabonde,

les ramène comme une bombe.

 

Fillettes et guenons prennent des airs de reines.

Clochards et bâtards trônent sur la place Royale.

 Qu’en est il du vieillard et du corbillard,

de l’arrache dents et de la chapelière,

s’unissent ils tous pour donner naissance

au plus fins des desserts.

Et j’ai nommé; 

la meringue citronnée…

 

Que de ragots au sujet de la plus somptueuse 

des folies furieuses……….

La grande majesté de la nuit qui murmure d’un air menaçant

à l’oreille de la mouche 

qui l’observe d’un regard louche.

Ecoute ma douce

ne prends pas la mouche

ne sois pas si farouche

Rappelle toi qu’envers l’adversité 

La Croix se tient debout devant l’Éternité.