Quand je serai perdu dans ma mémoire,
viendras-tu près de moi, j’ai si peur du noir ?.
Tous mes souvenirs se cognent contre un mur,
tout dans ma tête n’est que murmure.
Où sont les printemps, les étés, les automnes,
mon enfant, aide-moi à rester un homme.
Mon horizon est lointain, il s’étire en hiver,
j’aimais tant mes images d’hier.
Mes yeux sont voilés, un demi-sommeil,
ensanglante le ciel de blessures vermeilles.
Je reste blotti contre toi, un instant,
pour écouter la vie d’un autre temps.
C’est écrit avec beaucoup de pudeur et de finesse. Je trouve ce poème très émouvant.
( juste une petite coquille sur l’avant dernier vers « je reste…. » 😉)
Merci pour la gentillesse de vos mots.
La conscience est centrale dans ce poème. Elle se heurte à son environnement social… et cosmique ! Son discours pose un problème. Pourtant, c’est la douceur d’une fragilité romantique et nostalgique qui domine. Je l’ai lu et relu jusqu’à me convaincre d’oublier l’analyse, et alors je me suis régalé. Impunément. Merci.
plein de sensibilité