Ce soir, la tempête menace sur les rochers, le promeneur doit écourter sa randonnée sur la crête à regret. Il a pu cueillir quelques plantes sur son chemin. Il a reconnu le “céleri marin” verdâtre que sa mère lui proposait en infusion dépurative. “L’aloe” aux feuilles étroites et épineuses connu pour ses propriétés médicinales et cosmétiques. En contrebas, il a également ramassé une plante d’une trentaine de centimètres à la fleur blanche. Sa tige en épis ressemblant à un haricot vert boursoufflé : Elle pousse comme un champignon dans ce sol sablonneux.
A son retour, il doit trouver le temps de chercher sur internet quelle est ce végétal inconnu.
A l’ouverture de son ordinateur, les pages défilent vite, les publicités affluent, les demandes incessantes de sélections le stressent : Il veut juste se renseigner sur une plante ! Quel est le maudit inventeur de cet outil maléfique !
Son petit-fils prône quotidiennement les « bienfaits du net ». Notre promeneur aura essayé sans succès et se demande ce que devient le monde avec ces fanatiques acharnés des réseaux sociaux et de la communication !
Rien ne vaut son petit guide de botanique sur l’étagère haute de sa bibliothèque dans lequel immédiatement il trouve son bonheur : La plante sauvage s’appelle « salicorne ».
Heureux de sa découverte, il apprend même qu’elle est très peu calorique et va même lui permettre de commencer un régime !
Super ! J’ai cru me reconnaître dans cette mésaventure de recherche sur internet 😀 Idée géniale pour la fin.
La nature est omniprésente dans vos textes, avec un brin de nostalgie. bravo
Hum, le goût iodé de la salicorne…
Votre petit fils a bien raison. Comment ferions nous pour lire vos textes plein de fraîcheur ? Et de partager votre goût pour la nature.
merci pour vos gentils commentaires @Gigi-22 @Fransoaz @MAGUY @mélaniechaine