L’inspecteur Louis @coline

Malgré un vent glacial et la faim qui le tenaillait, le jeune inspecteur gardait la planque dans l’immobilité la plus totale, quand soudain, juste derrière lui, une ombre passa.

Mme Harrisons avait vu juste. Un voleur s’introduisait chez elle, la nuit, et c’était pour cela qu’elle avait contacté l’inspecteur Louis.

Louis s’était caché dans un des placards de Mme Harrisons, qu’il avait légèrement entrouvert. Et à minuit, le voleur s’était enfin montré.

L’inspecteur Louis avait faim, mais il devait découvrir l’identité du cambrioleur.

Celui-ci n’était passé ni par la porte, ni par la fenêtre… Mais pour où donc était-il passé, pour entrer dans le petit appartement ? A présent, l’inspecteur Louis ne savait pas quoi faire. Et si l’intrus possédait une arme ?

Louis se déplaça lentement, à pas de loup. Le voleur lui tournait le dos. Il s’occupait de fouiller les tiroirs de la pauvre Mme Harrisons. L’inspecteur Louis se dirigea vers une fenêtre. Il l’ouvrit sans un bruit, et fit tomber son talkie-walkie du haut de ses 10 étages. 

Mais il ne s’écrasa pas par terre, car quelqu’un l’avait rattrapé avant qu’il ne rencontre le sol. C’était les policiers qui l’avaient réceptionné. Ils étaient en bas de l’immeuble, et n’attendaient que le signal de leur chef pour monter l’aider.

En attendant que ses hommes le rejoignent, l’inspecteur Louis décida de réintégrer sa cachette. Mais quand il se retourna, il découvrit le canon d’un fusil pointé sur lui. Le cambrioleur lui faisait face, menaçant. 

Allait-il tirer ?

L’inspecteur Louis avait peur. 10 étages. Il devait attendre que les policiers aient monté 10 étages. Combien de temps cela prendrait-il ? 3 minutes ? Bien 3 minutes 30.

Mais 3 minutes 30, quand on avait un fusil pointé sur soi, cela pouvait faire long.