La sieste

Je me surmène de paresse,
Je laisse défiler les heures
Et me complais dans ma torpeur
Avec délice.. rien ne presse !

Je traîne mollement ma flemme,
M’étire délicieusement,
Et demain j’aurai tout le temps
De ramasser ce que je sème.

Ah ! Qu’il est bon de ne rien faire !
Je me regarde sommeiller
Dans la douceur des oreillers
Quand là-bas le monde s’affaire

La sieste est mon grand art de vivre,
Ma religion, mon exutoire,
Bien nichée dans ma tour d’ivoire,
Sans obligation, je m’enivre.

1
0
L'auteur-trice aimerait avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x