C’est la vie d’un gredin qui s’était fait poète ;
Au fil de ses larcins, à travers mille fêtes,
Les étourdissements des sirènes démentes
Qui hantent les poètes, le menèrent à la pente.
Et plus il avançait et plus il s’enfonçait,
Et plus il s’enfonçait et plus il redoutait
De parvenir à croire qu’il ne fallait plus croire !
Il avait dix-sept ans, pas encor de miroir…
C’est juste un peu plus tard, dans un soir de cafard,
Qu’il comprit qu’un bâtard questionnant Balthazar
Ne pourrait déjouer la force de l’Aura.
La lumière qui jaillit comme une clarté,
Terrifia son esprit d’Être dénaturé ;
Dieu l’avait oublié, vers Marx il se tourna !
Voilà un beau sonnet que je mettrais volontiers au féminin pour y trouver une touche autobiographique! 😉
Merci Sklaera. Du coup, j’ai essayé, de l’écrire au féminin, mais je n’y arrive pas.
A vous la main ? Ou ce poème est-il définitivement masculin ?