Deux voix me parlaient. L’une insidieuse et ferme, l’autre inaudible pour moi, étrangement rythmée, comme nimbée d’un voile onirique.
Très vite, la première voix m’intima l’ordre de la suivre sans me retourner. Le verbe était haut, grave, ponctué. Une horde de points d’exclamation l’escortait.
Je lui claquai la porte au nez, une volute bleue s’engouffra alors dans ma chambre.
L’ange ne m’apparut pas tout de suite car il ne me parlait pas. Je dialoguai pourtant avec lui. Il comprenait tout…
Je me laissai envoûter et il m’emporta loin des vanités terrestres.
Whaoo ! Brava Madam !
Puissiez-vous jamais oublier mon accueil “à la hussarde”. J’en ressens maintenant le ridicule…*
Vous avez déjà tout compris de l’AlgoMuse (ne vous reste qu’à ajouter une illustration à votre texte) : hélas, il n’y a que “ça”. C’est dire que l’AlgoMuse n’est en fait aujourd’hui que ce que vous en ferez, demain.
Pour répondre, plus précisément, à vos questions (comme promis), avant que de critiquer votre poème (vous avez déclaré accepter la critique publique) : eh bien non, la réponse est non à toutes vos questions.
L’AlgoMuse est née d’abord d’une rencontre entre deux personnes très différentes qui se sont retrouvées dans un principe universel : écrire.
C’était à la terrasse d’un café, sur la place Carami, à Brignoles, en 2019.
Vous voyez, c’est banal. Simple. Aucune filiation…
Maintenant, permettez-moi de parler de votre poème.
Mineur invétéré, je travaille moi-même sur une veine qui m’obsède ; je l’ai nommée “ma quête de spiritualité”. Oh, elle est bien faible en réalité (deux ou trois poèmes je crois…), mais je vous lis : “Je me laissai envoûter et il m’emporta loin des vanités terrestres”.
Vous n’imaginerez jamais comme j’aimerais vous croire.
En tout cas, vous l’avez écrit. Et votre écrit me fait rêver… Merci.