la route sera longue mystérieuse sans destin sans chagrin vous ne verrez même pas  la cascade au bord du chemin ni vous n’entendrez l’arbre calciné vous parler de forêt de vent frais de rosée du matin nous avons fermé les volets traversé le jardin sans le regarder l’homme dans l’auto nous a dit sautez venez comme vous êtes là-bas vous n’aurez besoin de rien l’heure de la grande soif celle de l’impossible a sonné et nul ne vous rendra la jeunesse ravie.

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