Fugue de Bach
Ce soir, j’ai décidé d’arrêter la pendule,
Ne plus compter le temps et laisser fuir les heures,
Me laisser chavirer dans ces instants bonheur.
Une fugue de Bach rythme le crépuscule.
Délicieuse amnésie, je sombre mollement
Et flotte dans les airs pour n’être plus qu’une ombre
Qui laisse s’en aller, au loin, les idées sombres,
Un être immatériel dénué de tourments.
Les notes chuchotent, me disent la beauté,
Me racontent la vie, les plaisirs oubliés,
Malgré ce jour brumeux empreint de lassitude.
Dans un cocon soyeux je me love, oublieuse.
Adieu monotonie et fades habitudes,
La mélodie me frôle en complice rieuse.
Sublime.
Merci. J’ai dû extirper toutes mes ressources pour celui-ci…
Wouaaaah…🤩
Un poème en art majeur, chapeau !
Très touchée, merci.
Quel talent! Je me souviens avoir écrit un texte ( bien moins beau) en écoutant du Beethoven… Je retrouve dans vos mots un peu de ce sentiment exquis d’être juste bien. 😊
Retrouvez-le, je pourrai le relire. Merci
Algomuse n’était pas né😅
Lire un si beau poème sur mon compositeur préféré pour clore un week-end frileux, quoi de mieux? Merci, @melanie chaine.
Et puis cette image (IA, @melanie chaine?) Coĺle si bien avec l’inspiration de Bach. Chapeau.