En marge
Un éclair dans ses yeux
Nous brûle de ses feux
Pendeloques à trois sous
Suspendues à son cou
Il racle avec ses grolles
L’eau sale des rigoles
Et lance des jurons
Des sacrés non de non
Interdit de séjour
Dans les cafés du cours
Il boira son litron
Adossé à un tronc
Il transpire la crasse
Invective et menace
Le ciel et les curés
Pour l’avoir oublié
Le soir il disparaît
Où personne ne sait
Et l’éclair dans ses yeux
Se ternit peu à peu
C’est très fort et très émouvant. Et si bien écrit. Chapeau, @melanie chaine, deux textes si beaux et si différents en partant du même vers.