Fugue de Bach

Ce soir, j’ai décidé d’arrêter la pendule,
Ne plus compter le temps et laisser fuir les heures,
Me laisser chavirer dans ces instants bonheur.
Une fugue de Bach rythme le crépuscule.

Délicieuse amnésie, je sombre mollement
Et flotte dans les airs pour n’être plus qu’une ombre
Qui laisse s’en aller, au loin, les idées sombres,
Un être immatériel dénué de tourments.

Les notes chuchotent, me disent la beauté,
Me racontent la vie, les plaisirs oubliés,
Malgré ce jour brumeux empreint de lassitude.

Dans un cocon soyeux je me love, oublieuse.
Adieu monotonie et fades habitudes,
La mélodie me frôle en complice rieuse.

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