“L’homme est perdu dans ses désirs comme nos caravelles dans les mondes nouveaux. Comme celui qui rêve est perdu dans son rêve.”
L’espion est égaré par la vraisemblance du piège qu’on lui tend comme nos automobiles dans nos villes. Comme celui qui pense le réel sans jamais pouvoir le toucher.
Le dévoué est trompé par sa foi dans sa cause, comme nos avions par un radar déficient.
Le païen est enfermé dans son refus comme nos taureaux le sont dans la couleur du sang. Comme le croyant, dans la couleur du ciel…
Et la girafe, elle, la girafe n’est ni perdue, ni égarée, ni trompée, ni enfermée ; dans rien. Elle contemple le ciel. Elle mâche quelques feuilles. Ratiociner n’est pas son “trip”…
Bravo !
Thank you, Milady !