Obscurantisme

 

Encore autour de nous les ténèbres s’accroissent.

Lui qui aimait pourtant diffuser la lumière

Abominablement, au nom d’une prière

S’est éteint, poignardé, dans les cris et l’angoisse.

 

 

Ni premier ni dernier d’une liste sans fin

De ceux qu’on assassine en louant la grandeur

D’un dieu, prétendument, sans aucune pudeur

On lui ôta la vie, invoquant le divin.

 

 

L’obscurantisme avance un poignard dans la main

L’horreur nous envahit et la terreur nous glace

Ici et là, partout, les ténèbres s’accroissent

Qui promettent encor’ de sombres lendemains.

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