Il y avait cet espèce de scolopendre qui se fondait dans les rainures du parquet, échappé. Il a autant mérité la vie que moi après tout. Quelques clopes en attentes sur les clavicules d’un cendrier. L’odeur d’un mauvais café, que je n’ai pas su finir. Le temps m’a fait faux bond , il s’en est écoulé de celui là … Et pourtant
Mon vertige m’a quitté, écrasé par cette pastille qui fait fuir mes peurs. Mes idées les suivent d’ailleurs, comme de bons petits soldats. Une, deux, une, deux !
Mes neurones ont cessé leur farandole désorganisée, ils se sont remis dans leurs cases , il ne déborderons plus, enfin pour l’instant.
Mon coeur à encore gagné son tournois de ping-pong, il se repose désormais … A quand la prochaine compétition ?
J’ai remis mes projets à demain, mais peut on lui faire confiance à celui là ? Je n’en suis pas si sûre, mais je préfère regarder ce merle.
Parfois, je me dis que j’aurais aimé naitre droite dans mes bottes , mais mes parents m’ont dits que j’étais née pieds nus, pas d’bol ! Il va me falloir du temps pour être bien dans mes baskets !
Alors je cache mes secrets à l’opposé de la fenêtre qui donne la pauvre permission aux lieux communs de s’exprimer et je regarde mon merle, mais il ne me voit pas.
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La profondeur sophistiquée (au sens premier du terme) de votre texte m’inspire respect. Merci de nous l’avoir partagé, avec cette pudeur toute mesurée que je vous envie… (Guillaume)
Il me parle ce texte. Il sonne juste. J’aime beaucoup.