Monsieur le Président,

 

J’ai longtemps hésité à prendre ma plume pour vous écrire ces quelques lignes. Aujourd’hui, je suis décidée, je suis si malheureuse.

Je vous en supplie arrêtez ce massacre.

Depuis plus d’un mois vous monopolisez tous les médias et je suis terrifiée en regardant les photos venant d’Ukraine. Que vous arrive t’il ? Avez-vous conscience du malheur que vous propagez autour de vous ?. Pourquoi cette colère contre un pays dont les habitants sont frères avec votre patrie ?.

Je vous en supplie arrêtez ce massacre.

J’ai cru comprendre que vous aviez fort caractère, mais ne croyez-vous pas que cet acharnement effroyable ne vous porte pas préjudice dans l’avenir. Pensez’y!

Vous ne cessez pas de souffler le chaud et le froid, à ce petit jeu vous risquez de vous brûler les ailes. La conquête d’un pays par la force ne vous rendra pas plus fort.

Je vous en supplie arrêtez ce massacre.

Sortez de votre bulle où vous vous êtes enfermé. Ecoutez votre peuple qui souffre de cette situation. Retirer vos oeillères, regardez autour de vous, arrêtez de croire que vous êtes attaqué de tous côtés. Vous êtes un père et peut-être un grand-père, quelle image vous leur donnez de vous.

Je vous en supplie arrêtez ce massacre.

Votre armée ne se bat pas contre une armée mais contre une population civile. Elle fait vivre aux femmes et aux enfants un enfer qui sera gravé à jamais dans leur mémoire. Acceptez les réunions qui vous sont proposées afin de mettre sur la table des solutions constructives.

Je vous en supplie arrêtez ce massacre.

Je ne suis qu’une simple Européenne et je me doute que cette lettre ne vous sera pas remise. Mais, je crois en l’union de la force. Si chacun de nous se hasarde à faire un pas vers vous, une petite voix résonnera contre cette barbarie qui est en vous.

Je vous en supplie arrêtez ce massacre.

Ne soyez pas offensé par mon audace, mes mots sont ceux d’une mère et grand-mère qui croit encore en un monde de bienveillance.

Je vous en supplie, arrêtez ce massacre qui affecte le monde entier.

P.S : Je joins à ce courrier tous mes espoirs en un prochain arrêt de conflit.

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