Quand il est dans son antre

Où personne ne rentre

Il compte ses victimes ?

Ou sombre dans l’abîme

De sa soif de sang ?

Et ses propos déments

Ricochent dans le vent.

Son cœur de pierre exulte,

Ni de dieu, ni de culte,

Violente barbarie,

Regardez, il sourit.

L’enfer est sa maison,

Sa tête est sans raison.

Quant il sort, enragé,

Cruel, déterminé,

Lentement, il avance,

Et soudain, il s’élance,

Il dépèce sa proie ;

Il est sans foi ni loi.

Un monstre, on a fait naître,

Il est trop tard, peut-être …

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