Je vis en plein midi descendre sur ma tête
Un nuage cotonneux m’invitant à la fête
Oublier la douleur emprisonnant mon corps
Courir auprès de lui entrer dans le décor
Arrivée au manoir le portail est ouvert
Une furieuse envie de voir son univers
Je brave les interdits tout me semble irréel
Et mes yeux dans le noir devinent ses prunelles
Mon corps endolori reste dans les ténèbres
Me mouvoir de tout l’effort de mes vertèbres
Pour m’approcher de lui déclarer mon amour
Ouvrir grand mon cœur et composer chaque jour
Saura-t-il m’accueillir accepter mes caresses
Voudra-t-il contre moi une délicieuse ivresse
Moi la prostituée souillée mais sans histoire
Pourra-t-il illuminer mon ciel bourbeux et noir ?
Un bel univers. J’aime beaucoup
Quel beau poème !
Une très belle déclaration, il émane de ce poème une furieuse envie de s’accepter et de dire oui à la vie!
merci @Fransoaz : je vous confirme mon envie d’écrire encore “qu’il ne faut jamais baisser les bras ni se laisser déstabiliser : le positivisme permet de (se) construire, s’ouvrir au bonheur, partager avec l’autre et vivre pleinement “
Merci @melanie chaine, @Gigi-22 pour vos gentils commentaires
C’est un poème émouvant et j’ai trouvé la fin très belle.
C’est très beau. Et je trouve original le fait que cela soit presque conté comme une histoire.
merci @Ma Pie et @Silki Houette et ravie que la dernière strophe vous ai touchées