Je vis en plein midi descendre sur ma tête
Un nuage cotonneux m’invitant à la fête
Oublier la douleur emprisonnant mon corps
Courir auprès de lui entrer dans le décor

Arrivée au manoir le portail est ouvert
Une furieuse envie de voir son univers
Je brave les interdits tout me semble irréel
Et mes yeux dans le noir devinent ses prunelles

Mon corps endolori reste dans les ténèbres
Me mouvoir de tout l’effort de mes vertèbres
Pour m’approcher de lui déclarer mon amour
Ouvrir grand mon cœur et composer chaque jour

Saura-t-il m’accueillir accepter mes caresses
Voudra-t-il contre moi une délicieuse ivresse
Moi la prostituée souillée mais sans histoire
Pourra-t-il illuminer mon ciel bourbeux et noir ?

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